Comme dans d’autres circonstances
obscures, un pamphlet d’intimidation signé par le « Bloc capital des
Aigles Noirs » a circulé, menaçant un groupe d’étudiants, les professeurs
Mario Hernández et Leopoldo Múnera de l’Université Nationale et la professeure Piedad
Ortega, de l’Université Pédagogique Nationale.
Face à ce type d’actions qui
cherchent à en finir avec l’académie, à faire taire le libre exercice de la
critique, la délibération ouverte et franche sur les problèmes de l’Université
et de la société colombienne, qui constituent sa raison d’être, nous
manifestons publiquement notre rejet absolu. D’autant plus que notre pays
entrevoit un éventuel accord de paix.
Nous exigeons des autorités
universitaires, du gouvernement national et des organismes compétents qu’ils
garantissent la vie et l’intégrité physique des professeurs et des étudiants,
et qu’ils condamnent publiquement cet événement.
Par ailleurs, nous invitons la
communauté académique colombienne, les professeur-e-s, les chercheur-e-s et les
étudiant-e-s des institutions publiques et privées à se manifester en rejetant ce
fait particulier et toute manifestation de violence physique ou symbolique qui mette
en péril nos travaux.
Ce communiqué a été signé par plus de cent universitaires et intellectuels du monde entier avant d'être envoyé au Président de la République de Colombie, au Recteur de l'Université Nationale de Colombie et à la Ministre de l'Education Nationale de Colombie.
Ce communiqué a été signé par plus de cent universitaires et intellectuels du monde entier avant d'être envoyé au Président de la République de Colombie, au Recteur de l'Université Nationale de Colombie et à la Ministre de l'Education Nationale de Colombie.
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