Sans connaître avec exactitude
les causes de la détention du Général Alzate, du caporal Premier Jorge Rodriguez et, de la
coordinatrice de projets spéciaux de la force Titan de l’armée colombienne,
l’avocate Gloria Urrego, dans la Zone rurale du Quibdo (Choco), nous regrettons
vivement la décision du Président de suspendre de manière abrupte les
dialogues, qui ont comme objectif de construire une Colombie en paix.
Depuis la France, nous appelons
le gouvernement colombien à revenir sur sa position et de reprendre les
négociations. Nous rappelons l’opinion publique nationale et internationale,
que les négociations se développent sans un cessez-le feu, et que par
conséquent, les actions des belligérants ne peuvent en aucun cas être un
prétexte pour suspendre les pourparlers. De fait les disparaitions des membres de la guérilla n’a pas été causatif
de rupture de la part des insurgents. De même, nous ne devons pas
oublier qu’une grande partie des secteurs sociaux et populaires colombien se
sont mobilisés pour la réélection de Juan Manuel Santos, considérant justement
son engagement en faveur de la paix en Colombie. Cette promesse ne peut être
avortée à cause d’un incident survenu à un moment historique pour le peuple
colombien.
Nous invitons citoyennes et
citoyens à se mobiliser pour exiger que le gouvernement reprenne le dialogue.
Nous soutenons toute initiative allant dans le sens d’une construction de la
paix authentique avec justice sociale.
Paris, France, le 17
novembre 2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire